XXIX-ème Dimanche

L’Evangile (Marc 10, 35-45)

Alors, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. »

Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »

Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. »

Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisé du baptême dans lequel je vais être plongé ? »

Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé.

Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. »

Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean.

Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir.

Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur.

Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous :

car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. 

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Sainte Faustine a écrit dans son « Petit Journal » (P.J. 184, 282, 267, 270):

…Si je me présente à toi sous l’aspect d’un enfant, c’est pour t’apprendre l’humilité et la simplicité. 

Je vois chaque abaissement de ton âme et rien n’ échappe à mon attention. J’ élève les humbles jusqu’à mon trône, car je le veux ainsi. 

Celui qui veut apprendre la véritable humilité doit méditer la Passion de Jésus. 

Si nous ne sommes pas humbles, nous ne pouvons pas plaire à Dieu. Exercez-vous au troisieme degré de l’humilité, où il s’agit non seulement de ne pas se justifier et de ne pas se disculper quand on nous reproche quelque chose, mais encore de se réjouir de cette humiliation…

Les véritables oeuvres de Dieu rencontrent toujours des difficultés et sont marquées par la souffrance. Si Dieu veut mener quelque chose à bonne fin, il le fera tôt ou tard, il le fera malgré les difficultés. En attendant, armez-vous d’ une grande patience.

Quand je suis restée seule, j’ ai commencé à réfléchir à l’ esprit de pauvreté. Je vois clairement que Jésus n’ avait rien, bien qu’ il soit le Seigneur de toutes choses. Né dans une crèche qui ne lui appartient pas, il passe sa vie à faire du bien à tous, alors que lui-même n’ a pas ou reposer la tête. Et dans la croix, je vois le sommet de sa pauvreté : Il n’a même pas de vêtements. Ô Jésus, par mon voeu solennel de pauvreté, je désire me faire semblable à toi. La pauvreté sera ma mère : ne rien posséder en propre, ne disposer de rien à l’extérieur et ne rien désirer intérieurement. Que ta pauvreté est grande dans le Saint Sacrement ! Y a-t-il jamais eu une âme aussi abandonnée que la tienne, ô Jésus, sur la croix?

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  Si nous ne sommes pas humbles, nous ne pouvons pas plaire à Dieu. Dieu élève les humbles jusqu’à son trône. Est-ce que je me rends compte de mon orgueil et je demande un don du coeur humble et simple ?

  Je vais remercier le Seigneur pour Sa Parole et je vais demander à l’Esprit Saint, afin qu’il me purifie de chaque orgueil et de ma volonté d’être puissant.